Cabane à sucre |
L'occupation traditionnelle du temps des sucres est la visite des cabanes à sucre.
Pour les touristes, il s'agira d'un repas (déjeuner ou dîner ou souper), assaisonné à l'érable.
Repas à volonté : fruits, crêpes, fèves au lard, pommes de terre sautées, jambon à l'érable, bacon grillé, oeufs brouillés, rôties (pain grillé et beurré), saucisses |
Pour chacune de nos deux expériences, nous avons eu droit à de la musique. Accordéon à la Grande Ferme, duo guitare et violon à l'érablière du Roy :
Certains québécois chanceux ont une cabane "familiale" dans laquelle ils passent la journée en famille et se régalent de sirop d'érable tout au long de sa fabrication.
Érablière |
Il faut d'abord une érablière (plantation d'érables). Quand un érable a plus de 40 ans (soit un tronc de plus de 20 cm de diamètre), le printemps amène la montée de l'eau d'érable (la sève de printemps, en fait).
Récupération de l'eau d'érable |
Chaudière |
Ensuite, l'eau d'érable est bouillie "un certain temps" jusqu'à l'obtention du sirop du même nom. Il peut être plus ou moins clair, suivant sa concentration.
Avec le sirop, on peut ensuite fabriquer la tire à l'érable. On fait bouillit le sirop pour le concentrer, puis on le fait couler bouillant sur un banc de neige. Quand il cristallise, on le reprend avec un bâtonnet, et cela donne une sucette à l'érable parsemée de cristaux de neige. Cela peut paraître écoeurant, mais ça se dévore bien.
On peut aussi faire du beurre d'érable (pâte à tartiner), du sucre d'érable (vendu dans des cornets ou sous forme de bonbons).
Bien sûr, nous on adore le sirop d'érable dans le yaourt nature, ou sur les pancakes, mais aussi dans la sauce vinaigrette, en badigeon sur un poulet rôti ou des côtes levées.
Et ce n'est pas la moindre de nos gourmandises québécoises.
Super la vidéo sur la chanson Pierrot !
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